Le mur philosophal

Le mur philosophal

Synthèse :

Origine du projet : Voir le Dossier collectif RCE  « Vivre l’art », pour le développement du potentiel artistique citoyen : de l’accès aux savoir-faire, aux outils, aux espaces et aux matériaux, ainsi qu’aux conditions d’épanouissement de la créativité individuelle et sociale. (RCE : méthode de Recherche, Communication et d’Expérimentation des voix de démocratisation du développement durable)

Postulat : « L’évolution de l’humanité veut que l’art soit à la culture ce qu’un citoyen doit être à la cité : sa raison d’être et d’évoluer. ». Or, dans le contexte actuel et local, il est primordial d’évoluer consciemment.

Objectif du projet :

• La promotion des savoir-faire traditionnels et des innovations méthodologiques et technologiques nécessaires à la démocratisation du DD, des artistes, des œuvres, de la pratique artistique et des NTIC.
• Le référencement et le développement du potentiel artistique et des capacités d’expression des problématiques, des potentialités et des propositions  citoyennes.
• La valorisation du lien humain, de la créativité collective, des outils de mutualisation interculturelle des connaissances et des compétences, de rationalisation et de production démocratiques.

Sommaire :

I/ Descriptif de l’œuvre postulante :

1. a. Illustration théorique de site et de réalisation
2. b. Schéma explicatif
3. c. Fiche d’inscription
4. d. Les partenaires réunionnais
   1. i. L’ AB Réunion : outil administratif et démocratique du réseau 3D, coordination générale
   2. ii.     Senchart : réseau de développement du potentiel artistique
   3. iii. Unit’ & metis : coordination des actions de terrain

II/ Annexe : Cohérence 3D, démocratisation du DD

I/ Descriptif de l’œuvre :

Pourquoi baptiser ce projet « mur philosophal »? La pierre philosophale est la transmutation du plomb en or, mais aussi, pour les alchimistes, un moyen d’évoluer vers la « conscience absolue ». Ainsi, l’idée est que, grâce à une implication collective, on assistera à la transmutation d’un mur banal en or, c’est-à-dire en précieux objet d’art. De plus, en s’initiant à diverses techniques artistiques, les participants seront amenés à une conscience accrue de leurs propres potentialités, des pratiques artistiques, et, enfin, des processus de democratisation de l’espace collectif et des données d’intérêt générales. Outil d’information et de communication, le mur permet également une initiation collective à la co-construction de l’information, et à sa modération.

Pratiquement, l’œuvre est basée sur la création d’un vaste trompe-l’œil, alliant bas relief et habillage, peinture, inclusions et NTIC.

Elle s’articule par l’implémentation d’une dynamique de gestion citoyenne de volumes urbains. Cette méthode est une initiation démocratique : elle permet un échange inter-citoyens, pour le partage et la co-construction de l’information, et pour la mutualisation des compétences nécessaires à la définition et l’aménagement collectif de l’intérêt général.

La réalisation pluridisciplinaire d’une première œuvre permettra notamment la fédération des participants aux concours, lors d’ateliers de travail collectif, d’initiation, et de formation citoyennes aux techniques artistiques.

Cette proposition lie potentiellement de multiples savoir-faire, tels que la sculpture, la taille de la pierre, le moulage, la ferblanterie, la ferronnerie, la mosaïque, la charpenterie, le mur végétal, la zinguerie, et les techniques d’animation multimédia.

Sa mise en œuvre sera également le support de recherches collectives, portant en particulier sur le potentiel de l’art vis à vis de la culture et du développement, et sur les symboliques favorisant une approche multiculturelle des conditions d’humanisation et de développement démocratique.

1. a. Illustration théorique de site et de réalisation

(Bien entendu cet exemple évoluera en fonction des espaces et des moyens qui lui seront alloués.)

Participation au « 1^er concours d’embellissement urbain

du Conseil Général  » Novembre 2012

Objet du courrier : Candidature au premier concours d’embellissement urbain organisé par le Conseil Général « en vue d’améliorer le cadre de vie des Réunionnais et de faire entrer l’art dans notre environnement quotidien ». Ce document présente un exemple de mur philosophal et résume le projet global en renvoyant par hyperliens au dossier « vivre l’art », en construction collective.

FICHE D’INSCRIPTION : Le mur philosophal

Expliquez en quelques lignes votre projet, vos intentions artistiques :

En chacun de nous, l’artiste souhaite voir décupler la créativité collective, sociale et culturelle : source d’inspiration et de plaisir, de paix, d’humanité et de goût. Le projet est basé sur la promotion des savoir-faire traditionnels et des innovations méthodologiques pour la transmission et la mutualisation des compétences. L’objectif du dossier  « vivre l’art » est de développer le partage et l’aménagement collectif de l’information, et l’accès aux arts de vivre, aux techniques d’expression, aux pratiques artistiques, philosophiques, scientifiques et politiques qui forment la culture et humanisent la condition humaine.

Il s’agira de travailler, le plus collectivement possible, à la conceptualisation et à la réalisation d’un décor mural, qui puisse regrouper harmonieusement les propositions, les connaissances, les compétences et les réalisations des participants.

Un trompe-l’oeil, en partie en relief et en anamorphoses, permettra d’optimiser les volumes disponibles, et d’intégrer les techniques et les symboliques retenues par le processus de consultation, de recherche et de vote citoyen, développés par le Réseau 3D, pour la démocratisation de la gestion du bien commun. L’intégration d’innovation TIC permettra à l’œuvre de s’animer en fonction des programmes sélectionnables et modérés de façon collective et transparente. L’oeuvre favorisera ainsi la transmission et la co-construction de l’information d’intérêt général.

Les techniques et moyens employés :

La mise en œuvre d’une méthodologie citoyenne, « autonome », transparente et démocratique de développement continu du potentiel artistique, par :

- la consultation, et la pratique pour stimuler l’imagination collective,

- le référencement et la fédération interculturelle des potentialités et des inspirations pour optimiser la force créatrice et harmonique de l’œuvre.  (Voir l’annexe)

En d’autres termes, les financements alloués à sa réalisation permettront, en amont, la fédération et la coordination des savoir-faire traditionnels et innovants. Les écoles et les artistes pourront démontrer leurs potentialités, tout en proposant des ateliers d’initiation. En plus de bénéficier, en fonction du lieu, d’une belle vitrine de promotion, un site dédié permettra de valoriser les actions et les acteurs, la procédure de vote et de fédération. 

« L’espérance de vie »  probable de l’œuvre :

L’émulation générée par les créations collectives leur confère une résonance croissante. La pérennité de l’œuvre sera favorisée par la rencontre des différents savoir-faire, permettant d’en magnifier le sens, et par la recherche d’une qualité de réalisation optimum.

Les inclusions seront réalisées avec une grande exigence de durabilité. Pour ce qui est des TIC employées, l’expérience montre que luminaires, hauts-parleurs et bornes informatiques peuvent parfaitement être viables. En effet, rien dans le projet ne fait appel à des technologies qui ne soient déjà très largement répandues (cf. la multitude des caméras, des gabiers et des panneaux publicitaires qui nous entourent).

e. Les partenaires réunionnais :

À l’heure actuelle, deux associations réunionnaises,, Unit’ & metis et le Pixel Humain, se fédèrent par le protocole RCE au sein de l’AB Réunion, pour la définition d’objectifs et de méthodologies communes et la coordination d’un plus vaste regroupement, où chacun conserve son identité propre.

Bien entendu, l’ensemble des structures et des personnes intéressées pourra prendre part au processus de création collective. Les universités, les centres sociaux, les écoles, les collectivités et les experts locaux seront spécifiquement sollicités. Ainsi par exemple la DRAC, Le CAUE, ou encore la DEAL, comme les associations culturelles et le réseau DD seront invités à hiérarchiser ensemble les données destinées à l’enrichissement du mur.

1. i.     L’ AB Réunion est l’outil administratif du réseau 3D Réunion, ouvert à tous. L’association est conçue pour permettre la coordination démocratique des actions multipartites : la cohérence et la cohésion nécessaires aux actions locales d’intérêt général.
2. ii.     Senchart : est en projet de réseau coopératif partenaire de l’AB, à vocation de promotion du potentiel artistique, des savoir-faire traditionnel et innovants.

1. iii.     Unit & Metis : coordination des actions de terrain : Cette association a pour but de développer à travers l’Océan Indien, des actions et événements, artistiques, sociales, culturels, sportifs, créations de spectacles, rencontres, échanges et sensibilisations, intégrant systématiquement la notion de développement humain durable. Impliquant les femmes, hommes et enfants, de tous âges, de toutes catégories sociales, sans tenir compte de leur religion ou de leurs origines.

II/ Annexe : Le mur philosophal

Résumé des outils méthodologiques employés à la démocratisation de la création de l’œuvre :

1. Le projet Cohérence 3D (de démocratisation des recherches, des communications et des expérimentations des modes de Démocratisation des voies de Développement Durables).
2. Le protocole RCE, de fédération et de travail collectif
3. La méthode P6, de définition et de rationalisation collective des informations et des méthodologies d’intérêt général
4. Le partenariat 3D,
5. Les partenaires RCE « vivre l’art »
6. Évaluation des procédés de développement de l’intérêt général
7. Évolution itinérance, pérennisation et mutualisation : Les projets complémentaires

1. Le projet Cohérence 3D (de démocratisation des recherches, des communications et des expérimentations des modes de Démocratisation des voies de Développement Durables).

Une conceptualisation et une réalisation démocratique et transparente, par la mise en oeuvre de dynamiques de transfert et de mutualisation des connaissances et des compétences citoyennes : Nous résumons ici la méthode RCE, développée par le Réseau 3D (de Démocratisation du développement durable)

La conceptualisation et la mise en œuvre du projet sont organisées suivant les innovations méthodologiques développées par le Réseau 3D. Ce réseau développe, depuis 2005, des outils protocolaires, médiatiques et structurels, pour la démocratisation du développement durable. Le Réseau 3D est ainsi, par définition, ouvert à tous. Il est chargé de fédérer l’ensemble des réseaux, pour la recherche et la mise en complémentarité de procédés d’optimisation de la qualité démocratique, de la définition de l’intérêt général et de la gestion du bien commun.

Parmi ces outils fédératifs le protocole RCE (de Recherche, de Communication et d’Expérimentation de mode de développement humain, démocratique et durable), et l’association Bernica, loi 1901, permettent la synthèse méthodologique et administrative des activités du réseau. Le label 3D, ou HQSE (à Haute qualité sociale et environnementale) permet la démocratisation continue de la hiérarchisation des priorités et la transparence quant aux choix de partenariats.

Les RCE définissent un programme de fédération citoyenne intitulé Cohérence 3D,  structuré en trois piliers : Réseau 3D, Médias 3D et Structures 3D.

• Réseau 3D permet la recherche, le référencement, et la rationalisation démocratiques des enjeux et des méthodes de définition et de développement de l’intérêt général.
• Médias 3D définissent les voix de communication et de co-construction des informations d’intérêt collectif.
• Enfin, Structure 3D, est axé sur l’aménagement de structures et des espaces de concrétisation du fruit des RCE ; il est notamment axé sur le développement de SCIC HQES.

Les projets 3Dprod et « carnet 3D » sont issus des RCE Médias 3D : 3Dprod est une coopérative multimédia, citoyenne et démocratique, et Carnet 3D définit un procédé d’initiation citoyenne aux procédés de publications, au travers d’ateliers d’initiation, d’inter-formation.

Le projet intitulé « le mur philosophal» dont il est ici question, est part des RCE vivre l’art : « pour le développement du potentiel artistique citoyen : de l’accès aux savoir-faire, aux outils, aux espaces et aux matériaux, ainsi qu’aux conditions d’épanouissement de la créativité individuelle et sociale ».

Ces projets sont complémentaires et s’articulent de manière comparable. Leurs objectifs sont la fédération, la mobilisation et l’optimisation du potentiel du Réseau 3D en termes de développement de la qualité de vie collective.

Le projet « Carnets 3D » a pour objet d’initier une dynamique de consultation et de sensibilisation citoyenne pour la démocratisation de la définition de l’intérêt général, comme des méthodes de sa mise en œuvre. Il favorise la cohésion sociale et la cohérence politique, la démocratie participative et un développement durable.

Sa réalisation se fera transversalement : à travers les centres sociaux, culturels, les écoles, les facultés, les maisons de retraite, les hôpitaux, les réunions de quartiers, les évènements partenaires, etc. Elle sera ajustée en continu par le développement de procédés d’initiation à l’expression citoyenne et à la constitution de supports de constitution collective de dossiers d’intérêt général.

Les consultations et le référencement, la rationalisation collective et l’édition permettront l’approche collective de l’ensemble du processus de création. Cette sensibilisation-formation constitue un premier outil d’initiation, du programme média3D.

Pratiquement, le processus de création comprend trois phases :

• Ateliers d’initiation, de sensibilisation, de consultation pour le choix des thématiques et des questions consultatives et des choix de référencement consultatif des informations, des paradoxes, des logistiques, des besoins et des propositions…,
• Ateliers d’intégration des données : vote pour les choix concernant des thématiques prioritaires et la hiérarchisation de l’information recueillie,
• Ateliers de rationalisation collective des propositions, choix des procédés de réalisation.

Ce processus doit aboutir à la publication, la plus inter-participative possible, d’un premier carnet3D, constitué de quatre parties :

• Mémoire : référencement du patrimoine naturel et culturel, vers la réalisation du « grimoir Réunionnais ».
• Catalogue : promotion des savoir-faire durables, des acteurs, des projets…,
• Démocratisation du développement durable : support des réflexions-propositions de DD citoyennes,
• Référencement et promotion du potentiel artistique et culturel : agenda et coordination d’actions collectives.

Ainsi les projets des Carnets 3D,  lo grimoir, le Théâtre Lumière, les Contes lumières et les murs philosophaux se développeront conjointement : chaque avancée des carnets enrichit les échanges pour la réalisation des spectacles. Par exemple, le grimoire apparaît dans les spectacles pour se nourrir des propositions des spectateurs. L’ensemble de la démarche est démocratisée et optimisée par le protocole RCE.

2. Le protocole RCE, de fédération et de travail collectif

Méthode de mise en œuvre citoyenne : Le protocole RCE

Le plan d’action proposé pour la réalisation du spectacle traduit les trois phases du cycle RCE : protocole de démocratisation continue des activités du Réseaux 3D.

Ces trois axes de travail complémentaires sont conduits parallèlement :

• La recherche est optimisée par la consultation citoyenne et l’étude des procédés mis en avant par le vote collectif.
• Le référencement permettra le compte-rendu multimédia et l’évaluation transparente citoyenne des méthodes.
• La rationalisation collective favorisera le développement du lien interculturel, la hiérarchisation collective et l’optimisation des voix d’évolution du développement.

Le protocole RCE constitue ainsi une méthode de démocratisation continue, pour la cohérence de la gestion des enjeux d’intérêt général. Les objectifs des RCE sont de légitimer les actions touchant au bien commun, d’optimiser la gestion du potentiel collectif, pour l’établissement démocratique des problématiques et des perspectives collectives.

1. 3. La méthode P6, de définition et de rationalisation collective des informations et des méthodologies d’intérêt général

En amont de l’équipement gouvernatique (de concrétisation du concept de démocratie), développé par le Réseau 3D, la méthode p6 structure et optimise les RCE et la mutualisation des énergies :

La méthode P6 est un outil de consultation et de référencement comparatif des opinions publiques. Le principe est simple : chacun est invité à produire un état des lieux des enjeux, en structurant l’information comme suit :

• Problématique
• Potentialités
• Paradoxes
• Priorités
• Protocoles (méthodes)
• Programmes (plan d’action)

Elle favorise l’initiation maïeutique aux enjeux du développement du bien commun et la rationalisation démocratique et transparente des démarches de développement collectif : en comparant et en mutualisant les propositions de priorités, de méthodes et de plan d’actions, le site internet et les supports de communication de la méthode P6  permettront la comparaison statistique des constats et des volontés citoyennes.

La méthode P6 est ainsi complémentaire au protocole RCE : Le référencement et la mutualisation des intérêts particuliers (des constats, des aspirations et des propositions citoyennes) permettent une définition de l’intérêt général ; la démarche multimédia et interculturelle que la méthode implique stimulera les consciences et la fédération des énergies pour le développement de la qualité de vie générale.

Celle-ci facilitera également le vote citoyen quant à l’emploi des financements et des capacités logistiques du réseau, par la visibilité des déontologies des coordinateurs et du collectif. Elle offrira un axe d’évaluation des actions conduites par le Réseau 3D (de Démocratisation des recherches de voies de Développement Durable) :

1. 4. Le partenariat 3D, Une dynamique gagnant, gagnant, gagnant :

De l’humain, de la logique et de l’art, pour un développement cohérent et concret : Le partenariat 3D est conçu pour développer conjointement les capacités citoyennes sur les plans démocratiques, environnementaux et personnels.

Le partenariat 3Dprod – Senchart a précisément pour but d’injecter de l’art et de l’émotionnel, de l’humanité, dans le protocole RCE, soit dans le processus de concrétisation du concept démocratique, et de nos méthodologies de développement.

• Un tiers des bénéfices ou des activités de Senchart est consacré au développement de l’AB, et donc du Réseau 3D et des capacités gouvernatiques citoyennes : de la démocratie.
• Le second tiers est dévolu au développement des coopératives HQES : de 3D prod et des capacités de communication et de concrétisation des recherches du Réseau, de mise en œuvre du développement durable.
• Le troisième tiers est réparti entre les participants directs aux projets, à proportion de leurs implications (le temps et la qualité de production sont parts du principe de redistribution – et non pas le niveau d’étude).

Senchart, en choisissant de fonctionner avec la transparence et le conseil de l’AB, permet d ‘expérimenter le Label 3D et le partenariat 3D tout en restant maître de ses choix.

L’ensemble du spectacle est donc une démarche de fédération citoyenne, et de rationalisation collective des enjeux et des méthodes de gestion du bien commun. Il aura ainsi, comme le partenariat 3D, l’objectif d’optimiser la recherche des potentialités de développement démocratique et durable de la qualité de vie, générale et collective.

1. 5. Les partenaires RCE « vivre l’art »

Descriptif des structures porteuses du projet vivre l’art :

- L’AB Internationale & le projet « Cohérence 3D » (de Démocratisation du DD) : est une association loi 1901 aussi appelée l’ABI. Son objet est de servir de laboratoire citoyen pour le développement des capacités « d’abstraction » nécessaires au changement de paradigme. L’AB a été fondée à la Réunion en 2005. Depuis, la recherche citoyenne des procédés gouvernatiques (de concrétisation du concept de démocratie) a permis la conceptualisation d’un panel d’outils complémentaires à la démocratisation continue des procédés de gouvernance. Le projet Cohérence 3D résume les objectifs phares, qui sont :

• la mutualisation des réseaux, des connaissances et des savoir-faire,
• le développement des outils d’information et de communication par et pour la formulation collective (transparente et interactive) de l’ontologie de l’information,
• et l’aménagement des structures administratives et des espaces d’expérimentation concrètes de voies de développement issues des innovations démocratiques.

L’AB association loi 1901 permet au réseau 3D de développer un organe administratif et un support de travail. Son activité est structurée par le cycle RCE, de recherche, de communication, et d’expérimentation des voies d’amélioration continue de notre développement, soit de notre qualité de vie.

Parmi ces projets-outils, certains sont propres à satisfaire directement à l’objet du concours d’embellissement urbain du Conseil Général, en particulier 3Dprod et le projet OR. 3Dprod a pour vocation de, et le projet OR est défini pour : optimiser le recyclage.

-       Senchart

Senchart est un projet de réseau coopératif pour la promotion du potentiel artistique et culturel, par le référencement des savoir-faire, des acteurs et des outils (espace, logistique, fonds), le développement du lien humain et de supports de communication, propices à la mutualisation des connaissances et des compétences, au travail collectif, à l’inspiration et à la créativité générale.

-       Énergie 2050

Energie 2050 œuvre pour l’évolution des méthodes de conscientisation des enjeux de notre développement. (à définir ensemble)

1. 6. Évaluation de la qualité démocratique des réalisations

Les critères d’évaluation seront développés par des recherches RCE liées à la mesure de cette qualité. Dès le premier atelier, cet objectif sera part de la présentation du projet (ces travaux favoriseront notamment l’établissement du label HQES (Haute Qualité Environnementale et Sociale)).

Comment mesure-t-on la qualité de l’inter-participation à l’origine d’une réalisation ?

La cohérence démocratique désigne le fait que chacun ait pris part à l’établissement du système de définition de l’intérêt général  – soit le fait que l’intérêt de chacun soit pris en compte dans cette définition, comme dans l’établissement des choix de méthodologies, et dans leur mise en œuvre. L’information et l’investissement (la pratique), définissent la qualité de compréhension d’un processus et le choix de réponses qu’il offre à ses besoins. La possibilité de transférer ses attentes et ses besoins, de modifier son fonctionnement, dépend de cette offre.

Or, cependant que l’inter-participativité de l’information et de l’investissement est essentielle au processus démocratique et à la formulation d’une réponse cohérente et efficace aux problèmes actuels, elle apparait difficile à mesurer.

Les différents secteurs d’activités touchés (conceptualisation, choix méthodologiques, mise en œuvre) et la sectorisation des connaissances et des compétences impliquées rend en effet abstraites les mesures quantitatives (type, nombre d’octets, de minutes, de pages…). De plus, une égalité d’espace d’expression pour chaque partie fait plus office de comparatif qu’elle ne favorise le travail collectif. Le protocole choisi pour l’animation des ateliers et des consultations s’articule ainsi autour de l’initiation citoyenne à la mutualisation des données, des logistiques et des compétences pour la Recherche, la Communication et l’Expérimentation (RCE) de modes de démocratisation du DD.

La continuité et le développement multimédia des carnets3D, par l’intégration et l’autonomie croissantes des publics participants, sera l’enjeu de la première publication.

La meilleure mesure sera ainsi l’évolution des capacités de RCE, collectives (réalisations en partenariat, par structures ou collectifs) et individuelles, notamment vis-à-vis de la maîtrise de nouveaux médias et de nouvelles thématiques. Elle s’établira à partir de la diffusion préalable d’un questionnaire sur les besoins médiatiques citoyens (individuel et par foyer, écoles, centres sociaux,…), sur les besoins d’informations, sur les capacités de recherche et d’expression, sur les alternatives potentiellement génératrices de créativité sociale, en vue de la création de processus plus équitables et durables.

Bien entendu, l’intérêt est majeur en termes de lutte contre la discrimination, de lien humain et de cohésion sociale, de démocratisation de la démocratie. Il s’agira en effet de développer collectivement un indice démocratique, favorisant l’évaluation et l’optimisation des protocoles constitués et mis en application en son nom.

1. 7. Évolution : Itinérance, pérennisation et mutualisation : développement des projets complémentaires :

Le Théâtre lumière & le light riding, les contes lumières et les murs philosophaux, les carnets 3D et les grimoires régionaux, le SFH, etc.

Le pilier de recherche Structure 3D a pour but de référencer les supports administratifs et géographiques et d’optimiser leurs potentiels de développement durable. Les AB Locales sont des supports permettant la définition locale de l’intérêt général, et le développement durable des SCIC HQES, de concrétisation des principes retenus démocratiquement comme porteurs de qualité de vie collective.

L’évolution continue : les spectateurs sont invités à participer à l’amélioration de l’ensemble des aspects du spectacle : dynamique maïeutique et transmission de l’expérience antécédente.

Par exemple, le grimoire que lisent les enfants, et dont quelques pages apparaissent à l’écran pour être formé collectivement par interaction avec le public et les personnages, est destiné à l’impression d’un ouvrage de transmission des connaissances essentielles, générales et relatives à la Réunion. Il s’agit d’une part importante du projet de coopérative 3Dprod, issu du pilier Média 3D.

L’objectif est ainsi, par l’implémentation de dynamiques locales, de favoriser la réappropriation de l’information, la réorganisation du réel, et le changement de paradigme nécessaire au changement de développement.

Le Théâtre lumière et le light riding :

Le projet du Théâtre lumière est une innovation méthodologique. Sa vocation est l’initiation citoyenne aux techniques expressives, traditionnelles et nouvelles, à l’initiative artistique et aux enjeux de la révolution de l‘information. Ce projet est issu du dossier collectif «vivre l’art», porté par le Réseau 3D, réseau des réseaux au service de la démocratisation du développement durable.

Les performances du Théâtre lumière sont le fruit de la scénarisation citoyenne, des constats et des aspirations collectives. Chaque acte rend plus lumineux l’intérêt général. Son aspiration est d’éclairer les conditions d’humanisation de l’humanité, et son inspiration est l’émanation cristallisée de la conscience collective.

En plus de la promotion des savoir-faire, des connaissances, des artistes et des oeuvres, de l’inter-initiation -formation citoyenne aux arts de vivre, du développement du lien humain et de la créativité sociale nécessaires au changement de paradigme, il favorise l’embellissement urbain et la démocratisation de sa gestion, par la co-construction et l’harmonisation collective de décors narratifs, fondées sur des techniques de réalisation pluridisciplinaires.

Nomade, le mouvement donne ainsi lieu à une dynamique pérenne; une première réalisation-représentation permet le transfert de connaissances concernant l’ensemble des étapes de conceptualisation de la création: de la mise en scène à la réalisation des décors, des personnages, des dialogues et de l’acting.

Note : Le light painting est une technique photographique consistant à faire intervenir une ou plusieurs sources de lumière tenues à la main (typiquement des lampes de poche ou autres lasers) dans une scène photographiée avec un temps de pose supérieur à 1 seconde.