Équilibre écologique
La cohésion sociale
Pour écologie :
(…) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c’est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d’existence.
L’écologie est une science qui étudie les écosystèmes à plusieurs niveaux : la population (individus de la même espèce), la biocénose (ou communauté d’espèces), les écotones et les écosystèmes des différents habitats (marins, aquatiques, terrestre, etc.) et la biosphère. La Terre, d’un point de vue écologique, comprend plusieurs systèmes; l’hydrosphère (ou sphère de l’eau), la lithosphère (ou sphère du sol) et l’atmosphère (ou sphère de l’air).
La biosphère s’insère dans ces systèmes terrestres, elle est la partie vivante de la planète, la portion biologique qui abrite la vie qui se développe. Il s’agit d’une dimension superficielle localisée, qui descend jusqu’à 11 000 mètres de profondeur et s’élève jusqu’à 15 000 mètres d’altitude par rapport au niveau de la mer. La majorité des espèces vivantes vivent dans la zone située de -100 mètres à +100 mètres d’altitude.
Le premier principe de l’écologie est que chaque être vivant est en relation continuelle avec tout ce qui constitue son environnement. On dit qu’il y a un écosystème dès qu’il y a interaction durable entre des organismes et un milieu.
L’écosystème est analytiquement différencié en deux ensembles qui interagissent :
- la biocénose, composée de l’ensemble des êtres vivants
- le milieu (dit biotope). Au sein de l’écosystème, les espèces ont entre elles des liens de dépendance, dont alimentaire. Elles échangent entre elles et avec le milieu qu’elles modifient, de l’énergie et de la matière. La nécromasse en est un des éléments.
Dans l’approche classique, les éléments dits abiotiques sont :
- l’eau, à la fois élément indispensable à la vie, et parfois milieu de vie ;
- l’air, qui fournit le dioxygène et le dioxyde de carbone aux espèces vivantes, et qui permet la dissémination du pollen et des spores ;
- le sol, à la fois source de nutriment et support de développement ;
- la température, qui ne doit pas dépasser certains extrêmes, même si les marges de tolérance sont importantes chez certaines espèces ;
- la lumière, permettant la photosynthèse.
La biocénose est un ensemble de populations, êtres vivants, plantes, animaux, microorganismes. Chaque population est le résultat des procréations entre individus d’une même espèce et cohabitant en un lieu et en un temps donné. Lorsqu’une population présente un nombre insuffisant d’individus, l’espèce risque de disparaître, soit par sous-population, soit par consanguinité. Une population peut se réduire pour plusieurs raisons, par exemple, disparition de son habitat (destruction d’une forêt) ou par prédation excessive (telle que la chasse d’une espèce donnée).
La biocénose se caractérise par des facteurs écologiques biotiques, de deux types : les relations intraspécifiques et interspécifiques.
Les relations intraspécifiques sont celles qui s’établissent entre individus de la même espèce, formant une population. Il s’agit de phénomènes de coopération ou de compétition, avec partage du territoire, et parfois organisation en société hiérarchisée.
Les relations interspécifiques, c’est-à-dire celles entre espèces différentes, sont nombreuses et décrites en fonction de leur effet bénéfique, maléfique ou neutre (par exemple, la symbiose (relation ++) ou la compétition (relation –)). La relation la plus importante est la relation de prédation (manger ou être mangé), laquelle conduit aux notions essentielles en écologie de chaîne alimentaire (par exemple, l’herbe consommée par l’herbivore, lui-même consommé par un carnivore, lui-même consommé par un carnivore de plus grosse taille). La niche écologique est ce que partagent deux espèces quand elles habitent le même milieu et qu’elles ont le même régime alimentaire.
Les interactions existantes entre les différents êtres vivants s’accompagnent d’un brassage permanent de substances minérales et organiques, absorbées par les êtres vivants pour leur croissance, leur entretien et leur reproduction, et rejetées comme déchets. Ces recyclages permanents des éléments (en particulier le carbone, l’oxygène et l’azote) ainsi que l’eau sont appelés cycles biogéochimiques. Ils confèrent à la biosphère une stabilité durable (tout du moins en dehors des interventions humaines et des phénomènes géoclimatiques exceptionnels). Cette autorégulation, en particulier due à des phénomènes de feedback négatif, assure la pérennité des écosystèmes et se manifeste par une très grande constance du taux des divers éléments présents dans chaque milieu. On parle d’homéostasie. L’écosystème tend également à évoluer vers un état théorique d’équilibre idéal, contredit par les aléas externes ou internes, le climax (par exemple un étang peut devenir une tourbière).
> définition Wikipédia : écologie
Référencements
Les administrations et les organisations
(mondiales, européennes et locales) favorisant la cohésion sociale
Droits, textes, règles, bibliographie, aides publiques
Recherches scientifique (organismes, thématiques et articles scientifiques)
Indicateurs
- Pollutions, dégradation de l’habitat, perte des fonctions et des services écologiques (qualité environnementale).
- Environnement terrestre et aquatique
- Recyclage, assimilation des déchets
- Cycle Biochimique
- Disponibilité des ressources renouvelables et non-renouvelables
- …
Pédagogie, Cartes
Savoir-faire, traditions
Multimédias (vidéos, enregistrements sonores, jeux,…)
Sites Internet