Energie durable
La biomasse est la première source d’énergie renouvelable :
une étude de rationalisation transversale de la gestion du patrimoine écologique
Ce dossier a pour but de recueillir les outils de valorisation du lien entre la biomasse, la biodiversité et les écosystèmes, en mettant en évidence les équilibres géomorphologiques / écologiques / et climatologiques :
Référencement :
> Les logistiques publiques
Les mots clefs : > Biodiversité /> Biomasse /> Bio-digesteur /> Biogaz /> Composte
> Voir le glossaire ( Définitions / Schémas / Liens…)
Actualité :
> Revue de presse : La gestion de la biomasse réunionnaise est à revoir : Les institutions locales ont besoin de soutien dans leur volonté de rationalisation…
> Audit collectif : Une étude des potentialités d’exploitation éthique (écologique et équitable) de la biomasse :
Les dossiers complémentaires :
> Média DD : une recherche de méthodologie favorisant la transparence et l’interactivité.)
> Le réseau 3D :Déontologie et protocoles de mutualisation des logistiques de recherche, communication et expérimentation de méthodologies de développement durable démocratique.
> Les thématiques RCE : Référencement, Recherche, Communication et Expérimentation de protocoles de DD…
> Réunion DD ? : (partenariats pour la production de reportages collectifs / base de données citoyennes, vulgarisation du DD…)
> 2014 : (recherche de solutions post-canne et optimisation des potentialités DD : Modules d’autonomisation énergétique / plan de régénération des sols (Biodigesteurs et analyse des sols : compostage sur mesure… Gestion des intrants / Auxiliaires des cultures… Récupération de l’eau )).
> Le rôle de l’Unesco : Le classement de la Réunion au patrimoine mondial ; dangers et atouts …
La gestion de la biomasse réunionnaise est à revoir :
« Le Quotidien » a récemment publié un article indiquant que le compost localement produit n’est pas exploité à cause de la norme : NFU44051 : ( Cette norme est absurde pour les milieux volcaniques, le nickel chrome étant ici naturel et le compost (issu de la décomposition de la masse végétale) devant retourner à la terre pour l’enrichir et permettre son remplacement (les plantes s’en nourrissant et les pluies rendant régulièrement leur part à l’Océan).
L’évidence reconnue d’un paradoxe constitue le potentiel et le besoin d’une coordination des institutions et des experts permettant de réviser ce texte. La biomasse et la biodiversité n’ayant pas que leurs sonorités en commun, ont peut espérer que la nomination de la Réunion au rang de « patrimoine mondial de l’humanité » encouragera à plus d’inter-participation dans la gestion des équilibres biologiques.
Un récapitulatif de la situation :
- M. Jean Erpeldinger, adjoint au maire et élu TCO, expliquait en substance : » on ne peut pas même donner le compost à la population (rapport à la norme) alors que le drainage des pluies implique un besoin de renouvellement de la terre » …
- La CINOR, témoin direct de l’absurdité du fonctionnement imposé par cette norme, indiquait qu’elle compte, tout de même, offrir bientôt le brouillon à la population
- La DRIRE rappelle l’interdiction à la CIREST !
- La CINOR indique que plus de 15 641 tonnes de compost ont été brulées l’année dernière ! « Et le bilan carbone ? » s’interroge-t-on pourtant… En effet, les fumées d’incinération et l’importation de terres étrangères l’encrasse sensiblement, sans faire mention des importations de produits chimiques (« fertilisants » et insecticides), favorisées par l’appauvrissement des sols et la destruction des équilibres naturels.
Audit collectif : vers une étude transversale des potentialités :
Une étude des potentialités d’exploitation éthique est en cours, regroupant les logistiques administratives, les structures, les ressources humaines et les connaissances, en vue d’un audit transversal et inter-participatif sur la gestion de la biomasse réunionnaise
La situation actuelle (la destruction annuelle de la biomasse plutôt que son compostage pour cause d’une norme inadaptée à la Réunion) a localement des conséquences écologiques et économiques graves, et il faut soutenir les institutions locales dans leurs démarches de rationalisation.
Il a ainsi été décidé, lors de l’Assemblée Générale du 25 Juillet 2010, que les actions de RCE et le développement du réseau de rationalisation inter-participative des enjeux territoriaux se concrétiseront d’abord autour de cette problématique. La perspective post-canne (avec la fin des subventionnement européen en 2014) devrait amener un nouvel emploi des terres agricoles, la recherche de logiques d’optimisation de leur « durabilité » / de la qualité de vie générale qu’elles doivent permettre…
> (agronomie bio, énergie durable, biodiversité (PAM : plantes aromatique et médicinales, la gestion des pestes et la réimplantation des endémiques…), paysages et culture (mémoire-initiation/formation, artisanat…)*
Les concepts à promouvoir :
De multiples actions en cours, et les idées nouvelles, sont à référencer et à promouvoir. Les supports d’échanges d’informations que l’AB développe ont pour objet d’accueillir ces données : (la « Base de donnée du DD » est une proposition de structuration…
- Une proposition d’architecture en vue d’un dossier inter-participatif est en cours de rédaction sur ces questions…
Consulter les dossiers / articles en cours de développement :
Dans un premier temps, l’aménagement d’espaces permettant le troc (l’échange non marchand entre personnes*) paraît être une voie intéressante :
- *Voir : « Le projet d’ABL : Maison de quartier du Bernica«
- *Et : « 3data.org » : le projet de développement de sites internet inter-participatifs
- Voir : « Le recyclage, une logique urgente » : Le recyclage en boucle, le troc et les « supply chains »… : Vers un référencement des outils de rationalisation des flux de matériaux (rares et/ou polluants)
- Et : L’eau : récupération/analyse et traitement : propriété auto-régénérescente et mémorielle… : (les possibilités d’auto-régénération applicables au traitement des eaux usées)
La biomasse est la première source d’énergie
en cours…
## ###.
Compost
Le compostage est un procédé biologique simple et naturel par lequel la matière organique (résidus verts ou résidus de jardin, résidus de cuisine et restes de table) se décompose sous l’action des micro-organismes.
En combinant des conditions adéquates d’aération, une juste teneur en humidité et une bonne température, avec une recette équilibrée d’ingrédients à base de carbone (C) et d’azote(N), le compostage permet d’obtenir un amendement organique riche en composés fertilisants. Ce compost est un terreau utile en jardinage (autant dans les jardins que pour les plantes d’intérieur). Le compostage représente une solution efficace pour mettre en valeur ce qui est biodégradable et qu’on retrouve dans une proportion de plus de 40 % dans l’ensemble des matières résiduelles. Mais attention, le compostage libère de grandes quantités de méthane, gaz dont le pouvoir réchauffant est 21 fois plus élevé que celui du CO2.
Biogaz :
On appelle biogaz les effluents gazeux, méthane essentiellement, issus de la fermentation de matières organiques contenues dans les décharges, les stations d’épuration, etc. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre et sa captation est de toutes façons hautement souhaitable. Il peut être considéré comme une ressource énergétique, souvent via sa combustion pour produire de la vapeur et de l’électricité ; son utilisation directe dans des moteurs à gaz pauvres peut aussi être envisagée.