Les conditions d’humanisation…
Les conditions de survie et d’humanisation de notre espèce se rejoignent :
La non-durabilité de l’environnement : une nouvelle dimension de la condition-perception humaine
Cet article est en construction : « Sapiens-Sapiens-Sapiens », ( il sait qu’il sait qu’on sait… pas tout ) : la conscience de soi et de son contexte socio-environnemental, du besoins d’évolution : d’accès à la créativité, aux connaissances et aux outils de DD.
La connaissance de la réalité : de son milieu et de soi dans ce milieu, de cette réalité en tant que production de soi, et de soi en tant que production du milieu.
Les trois cerveaux : neuronal, astrocytaire, et Internetique : la matrice évolutive (Homo Sapiens), la conscience (Sapiens-Sapiens), relative au vécu, guidé par, l’information, (relative a l’ontologie des stimulis) : la connaissance, la compréhension et la re-contextualisation de cette compréhension et de cette information.
La révolution de l’information, que nous traversons dépend maintenant de l’emploi d’Internet : le premier véhicule/ordonnateur des connaissances humaines, accumulées inter-générationnellement et inter-culturellement et cependant cumulées en dépit de l’intérêt général; si l’outil est fantastique (comme le sont les systèmes neuronaux et astrocytaires), c’est d’un emploi « conscient » que dépendront de potentiels bénéfices en termes de qualité de vie générale.
Suivant Yves Coppens*, il s’agit d’être, en la matière, « volontairement optimiste » : un concept qui, peut-être, est opposable à d’autres, depuis longtemps à l’affiche, comme celui de « real politique », impliquant des choix de développement pragmatiques et à court terme (ou « non durables »), plutôt que d’investir dans l’à-venir. Au point qu’aujourd’hui, le problème qui impose le concept de développement « durable » (ou « sustainable »- soutenable) sur la scène politique occidentale et internationale, se pose en ces termes : Si nous continuons sur cette voie, au-delà des conséquences désastreuses actuelles (sur les plans humains et environnementaux, culturels et naturels), c’est la génération naissante que nous condamnons à vivre en un environnement toxique. Autant en termes de qualité et d’abondance des ressources liées aux besoins primaires : l’eau et l’air dépendent du végétal, du vivant et de la bio-diversité, en chute libre, (ou « libéralisés ») – qu’en termes d’organisation sociale, de choix de vies disponibles : les monopoles induisent une structuration socio-environnementale (et par là-même culturelle) à vocation individualisée plutôt que collectivement rationalisée…
*( Yves Coppens, né à Vannes le 9 août 1934, est un paléontologiste et paléoanthropologue français, professeur honoraire au Collège de France. En France, son nom est attaché à la découverte en 1974 du fossile surnommé Lucy. (x> conf sa conf, celle de Michel Serre et Noam Chomsky…)
Les conditions de survie et d’humanisation de notre espèce se rejoignent :
Si l’enjeu de cette prise de conscience est inédit, les potentialités en termes d’intérêt général le sont tout autant : en effet, de très nombreuses applications positives des connaissances et des outils mis à disposition par les efforts mutualisés des ancêtres (en termes de droit et de liberté sociale et humaine, de savoir-faire et de sciences fondamentales) sont à espérer d’un emploi inter-participatif et démocratisé, plutôt que « libéralisé » (ou la liberté de capitalisé son pouvoirs d’exploitation des ressources humaines et environnementale) . L’objectif de la démocratie étant de protéger (et développer) le pouvoir des citoyens dans la gestion de leurs vies propres par/et celle du territoire collectif. Et celui de la « libéralisation des marchés » (-ou des ressources humaines et naturelles communes) consistant à favoriser l’exercice des pouvoirs particuliers sur la part commune. Un regard « désintéressé », ou collectif, sur les connaissances humaines permettrait ainsi d’optimiser leurs référencements, et la durabilité de leur mode d’emploi : la démocratisation de la hiérarchisation des besoins et la mutualisation des recherches de solutions.
Source : 3Dprod
(Note : Voir : L’EAU : les urgences et les potentialités …)